vendredi 10 février 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 8 : La Renaissance acadienne - Amand Landry

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le huitième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne.

Amand Landry


Né à Memramcook, Amand Landry était un agriculteur, un enseignant et un pilier de la communauté. M. Landry a été l’un des premiers hommes politiques acadiens sur la scène provinciale au Nouveau-Brunswick. Il est élu à l’Assemblée législative en 1846, en tant que représentant du comté de Westmorland. Il perd son siège en 1850, pour le reprendre en 1853. Il remporte un siège en 1861 et demeure à l’Assemblée législative jusqu’en 1870.

Amand Landry a mis en lumière les idées et les préoccupations du peuple acadien au sujet de la Confédération. Il a fait valoir que la Confédération ne profiterait pas aux Acadiens, et que tous les chemins de fer que l’on promettait étaient des projets qu’ils ne verraient jamais se réaliser et pour lesquels ils devraient néanmoins payer. En outre, ils craignaient d’être gouvernés par un deuxième groupe de politiciens anglais et, en fait, de perdre la modeste voix qu’ils avaient. Après la défaite du gouvernement anti-confédération d’Albert James Smith, Amand Landry a conservé son siège jusqu’en 1870, parmi les huit députés anti-confédération réélus en 1865.

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