NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le dixième d'une série des articles préparés à l'occasion de la
Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée
Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton
Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.
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Sir Arthur Hamilton Gordon
(Archives provinciales du
Nouveau-Brunswick, P360-14) |
Féniens, Américains, Acadiens et Canadiens : les confrontations de la Confédération
Le moins que l’on puisse dire, c’est que
l’expérience du Nouveau-Brunswick en ce qui concerne la Confédération a été houleuse. Le gouvernement responsable en étant toujours à ses balbutiements, la classe politique du Nouveau-Brunswick fera face à de nombreux obstacles avant de pouvoir se joindre à la Confédération. Avec le localisme ardent manifesté par certains et l’indignation flagrante que l’idée de toute forme d’union avec les Canadiens suscitait chez d’autres, l’entrée du Nouveau-Brunswick dans la Confédération ne sera pas de tout repos.
La guerre de Sécession aux États-Unis a été parmi les facteurs qui ont eu le plus d’influence sur la Confédération en raison des menaces qu’elle renfermait. Le jeune lieutenant-gouverneur
Arthur Hamilton Gordon arrive au Nouveau-Brunswick en 1861, juste à temps pour sa première épreuve coloniale. Moins d’un mois après avoir mis les pieds sur le continent, il est confronté à
l’affaire du Trent.