NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le premier d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton, Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.
Sir Arthur Hamilton Gordon (Archives provinciales du Nouveau-Brunswick, P360-14) |
Le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon
Le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon, fils de George Hamilton Gordon, 4e comte d’Aberdeen, est né à Londres, en Angleterre, le 26 novembre 1829. Il avait 32 ans lorsqu’il est arrivé au Nouveau-Brunswick en octobre 1861. Gordon, comme de nombreux officiels coloniaux appartenant à l’aristocratie, était un fervent sportif et un naturaliste passionné. Il est tombé immédiatement en amour pour le paysage de la province. Son affection pour la flore et la faune n’incluait pas les politiciens du Nouveau-Brunswick. Il estimait que le corps législatif était corrompu et rempli d’hommes mal éduqués et étroits d’esprit.
L’union maritime était attrayante pour Gordon pour diverses raisons. Son mépris pour les politiciens du Nouveau-Brunswick l’a mené à croire qu’une fusion complète des provinces permettrait d’obtenir un meilleur ensemble de candidats politiques. En outre, Gordon se considérait comme le lieutenant-gouverneur de ces colonies unies. Il s’est opposé aux termes de l’union présentés à la Conférence de Québec qui, selon lui, donnaient beaucoup trop de pouvoir aux politiciens provinciaux qu’il méprisait. Il a dû appuyer ces termes en raison de sa position comme représentant de la Couronne.
Gordon a contribué grandement à l’amélioration de l’efficacité de la milice provinciale en raison de sa connaissance des questions de sécurité qui avaient été causées par la détérioration des relations anglo-américaines durant la guerre de Sécession. La milice revitalisée ainsi que les soldats réguliers britanniques et la marine royale se tenaient prêts à défendre la province en avril 1866 lorsque les manifestations des Féniens ont eu lieu.
En 1866, le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon a quitté le Nouveau-Brunswick, en faisant le serment de ne plus jamais travailler dans une colonie autonome. Il est allé servir sous les climats plus chauds de la Trinité, des Fidji et de la Nouvelle-Zélande. Il est décédé le 30 janvier 1912 à Londres.
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